MANUEL DU CHEVALIER
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L’idéal chevaleresque est un idéal aristocratique. Il faut comprendre par là qu’il s’agit d’une noblesse d’esprit, d’ailleurs « chevalier » n’a pas toujours été un titre nobiliaire, puisqu’il a d’abord caractérisé une caste de gens d’arme s’engageant à secourir coûte que coûte la Sainte église, le souverain, les pauvres, les femmes et les orphelins.
Conséquemment à certains abus de pouvoir, l’église à juger bon d’ajouter, à l’armement du chevalier, le rituel de l’adoubement afin de consacrer ainsi ces paladins pour leur imposer une conscience morale et ordonner cette caste qui a vue le jour dans le système féodal. L’engagement chevaleresque n’est donc pas uniquement militaire, mais aussi mystique. C’est pourquoi, quelques siècles plus tard, dans l’épopée que constituaient les croisades, l’occident à vu naître les différents Ordres de chevalerie ayant tant une vocation hospitalière que de protection des pèlerins. |
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